Un dimanche quelconque

Publié le par MOUSTIC

Avant tout merci à TITOU, le seul qui a quelque chose entre les jambes. On dit des testicules pour un homme, et des ovaires pour une dame. Donc le seul qui participe en mettant quelque commentaire à ce blog. Les autres n'ont, ou ne sont que flatulences. On les a vu, les grandes gueules à la dernière assemblée du village. Ils n'ont que l'effet d'un pétard mouillé. Il est regrettable qu'il faille quelques boissons alcoolisées pour cracher le venin, sur le monde ou des personnes particulières. Courage fuyons criaient les poltrons. Certains, poste soixante huitars n’ont que le verbiage, la faconde,  leur seule façon de se distinguer. Les actes sont absents de leur vocabulaire.  Ils devraient se diriger vers la politique, ils seraient maître en ces lieux. A tailler du bois, on courbe l’échine à ramasser les brindilles. Pauvres erres, heureusement que le ridicule ne tue pas, nous serions peu de monde sur cette terre. Alea jacta est.

 

 

Vivant dans ce bourg depuis près de vingt ans, les années passant inexorablement comme dirait le poète, rien ne bouge. Le temps passe comme coule la Dème. Certains disparaissent, d’autres quittent le village, il en est qui change simplement de domicile ou s’installe. Tout est immobilisme dans ce bourg, la révolution sera peut être pour demain, qui sait.  Nous aurons notre lotissement comme les villages environnants. Vieux con, j’ai peur que Marray perde un peu de sa salubrité en tant que joie de vivre. Chacun reste muré dans son individualisme avec un sursaut de démagogie lorsque quelque copain vient prendre un verre car il ne sait que faire à ce moment  de la journée, ou par habitude. Cette lassitude se greffe et annihile  toute véritable amitié dans le sens pur du terme. Ce plaisir éphémère n’en demeure  pas moins éphémère. Suis je trop exigeant avec l’amitié, ou bien le copinage  est suffisant. Une seule main contient nos amis alors que des brassées engendrent des copains. Entre l’amour et l’amitié, quel est le plus profond des sentiments ? On se remet d’un amour perdu que d’une amitié trahie je ne le pense pas.. En ce jour d’élection, une certaine probité s’est installée. La lassitude ou la nonchalance est implantée. Même les jeunes couples restent moroses et manquent d’entrain. A croire qu’un nuage de poudre de perlimpinpin  a ramolli les neurones des villageois. Est ce la peur des résultats électoraux ou la morosité latente des qui dames qui engendre une telle tristesse. Ranucci semblait plus gai le 28 juillet 76, ou bien est ce moi qui ne perçois la liesse dans le cœur des Marraysiens. Malgré le soleil et les hirondelles qui fricotent  les gens sont tristes. Drôle d’époque que nous vivons !!!!

 Assez supputé et médité, demain il ferra jour et sera un autre jour.

 Une petite pour suivre le chemin tracé

"Qui précède s'égare, qui suit trouve"

 Cet hexagramme, très favorable, annonce le succès, à condition de renoncer à vouloir à tout prix se mettre en avant et de s'abstenir de prendre de nouvelles initiatives avant d'avoir porté à terme ce qui a été entrepris.

 Ne changez pas de main ça vient !!!!

 

 

Publié dans PETIT BOUT

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F
Moustic, Une petite définition pour situer le débat : (Source : wikipédia) "La tolérance, du latin tolerare (supporter), est une notion qui définit le degré d'acceptation face à un élément contraire à une règle morale, civile ou physique particulière. Plus généralement, elle définit la capacité d'un individu à accepter une chose avec laquelle il n'est pas en accord. Et par extension moderne, l'attitude d'un individu face à ce qui est différent de ses valeurs. La notion de tolérance s'applique à de nombreux domaines : • la tolérance sociale : attitude d'une personne ou d'un groupe social devant ce qui est différent de ses valeurs morales ou ses normes ; • la tolérance civile : écart entre les lois et leurs applications et l'impunité ; • la tolérance selon Locke : « cesser de combattre ce qu'on ne peut changer » ; • la tolérance religieuse : attitude devant des confessions de foi différentes ; • la tolérance en technique : marge d'erreur acceptable, ou capacité de résistance à une agression. Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un devoir de tolérance et de respect." Je me trompe peut-être, mais mis à part « la tolérance selon Locke », il semble qu’à Marray, le plupart seront d’accord avec cette définition. Je pense sincèrement, que la tolérance est la seul façon d’approcher l’autre, quel qu’il soit, et de pouvoir vivre le petit moment de bonheur. Un de ceux qui, ajoutés les uns aux autres, font qu’au bout du compte on peut parfois se sentir serein et paisible. Certes, ce désir est probablement égoïste, mais je suis assez d’accord avec le fait qu’il faut être en harmonie avec soi-même pour l’être avec les autres. "Le philosophe américain John Rawls, dans son ouvrage de philosophie morale A Theory of Justice (Une Théorie de la justice), établit que la tolérance est une vertu nécessaire à l'établissement d'une société juste. Mais il pose la question « Doit-on tolérer les intolérants ? ». Rawls y répond positivement, indiquant que de ne pas les tolérer serait intolérant et serait donc une injustice. Par contre il établit qu'une société tolérante a le droit, et le devoir, de se protéger et que ceci impose une limite à la tolérance : une société n'a aucune obligation de tolérer des actes ou des membres voués à son extermination." Les limites de la tolérance seraient donc le « vivre ensemble sereinement » !? Bof, je suis d’une nature optimiste et je pense que, si la nature humaine est encore au stade primitif, il ne faut pas désespérer, ne serait-ce que pour nos enfants. Le débat est ouvert…
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M
Réponse de Moustic<br />  <br /> <br /> Mrs Rawls dit tout et son contraire .Comme je pense être tolérant  avec des limites comme ce bon philosophe. Il dit que la société n’a aucune obligation de tolérer des actes ou des membres voués à son extermination. Avec ma petite tête, je ne tolère pas les actes ou des paroles insultantes qui engendrent un malaise ou qui gâchent simplement une soirée. On peut ne pas être d’accord sur tel ou tel  sujet, on n’a pas à imposer ses idées. Si parfois, même souvent de fois,,je l’admets j’égratigne ou dérange dans mes propos, ce ne sont que des propos personnels et en aucun cas ce sont des paroles d’évangile .Je n’ai pas cette prétention. Je relate l’humeur du jour comme quelqu’un qui raconterait un film, Mon intolérance ne vaut que les mots écrits. Si une certaine animosité se reflète ce n’est pas pour autant la pensée universelle .Restons humble. Je dis ce que je pense, pas toujours adroitement, j’en conviens. Comme tout homme, j’ai reçu une certaine éducation, la vie s’est chargée de forger entre guillemets mon caractère. Comme tu aimes les références littéraires, j’en ferai une de Blaise: « Je pense donc je suis » C’est tout simple. Comme n’importe quel enfant le mardi narrerait son week end en rédaction, je raconte ce qui me passe par la tête sur le blog. Je demeure néanmoins sincère dans mes propos et les revendique. Je serais intolérant avec moins même et les autres si je mentais. La tolérance est une notion spirituelle à géométrie variable. Qui détient la vérité ou la définition exacte d’un mot, tant usité. Où sont les limites entre la tolérance et le laxisme, entre la tolérance et l’anarchie. Doit-on toujours tendre l’autre coté de la joue alors que la première a reçu une claque….Alors oui je suis intolérant, vis à vis de certains peuples qui oppriment d’autres par pure phobie religieuse ou politique,.oui je suis intolérant vis-à-vis du violeur d’enfant, oui je suis intolérant vis-à-vis des imbéciles….et des méchants<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br />  Les limites de la tolérance seraient donc le « vivre ensemble sereinement »<br />  <br /> <br /> Sage philosophie que je prône. La preuve cela fait 20 ans que je vis dans un bourg où celui qui fait un pas de travers et tout le village est au courant. N’est –ce pas une certaine tolérance qui s’est instaurée, il n’en demeure pas moins que dès la porte fermée, les critiques fusent. Est ce cela la tolérance, de la démagogie ou de la diplomatie à quatre sous. Je doute un peu de la sincérité des gens. Qu’importe le principal n’est-il pas de vivre en harmonie et sereinement avec son ….voisin.<br />  <br /> <br /> Voyez vous chère amie, de la tolérance, on en use à toutes les sauces. Pourvu qu’elles soient douces et onctueuses au palais, les plus sévères critiques glissent comme des couleuvres. Elles se faufilent insidieusement dans le quotidien qu’on ne prête plus attention. Naïf je l’ai été à mes dépends, naïf j’aimerai le redevenir car l’insouciance et l’absolution de tous les maux n’engendrent que bonté et tolérance. En prenant de l’age, la peau se tanne et le caractère aussi. Il devient imperméable à quelque sentiment .Il serait nécessaire avec le temps de philosopher un peu plus, ne pas regarder, que son nombril et le monde deviendra meilleur, pour nous et surtout pour nos enfants. En étant tolérant, on leur inculquera, je pense, donc je ne suis pas sûr, la tolérance et le respect d’autrui et de sa parole.<br />  <br /> <br /> Vois-tu ma petite (par l’age) Florence, si j’ai pu paraître intolérant à tes yeux, je le regrette, et n’en demeure pas, pour autant obtus sur mes sentiments et sincère avec mes dires Je ne les dénigre pas, .Soit donc un peu tolérante avec moi……<br />  <br /> <br /> « On comprend donc que la tolérance n'est pas une vertu intrinsèque de telle ou telle religion mais dépend du choix de ses hommes et de ses hiérarchies comme de leur capacité à s'associer à un pouvoir…….. »<br />  <br /> <br /> _____________<br />  <br /> <br /> « Vous avez quitté, monsieur, des Welches pour des Welches. Vous trouverez partout des barbares têtus. Le nombre des sages sera toujours petit. Il est vrai qu’il est augmenté ; mais ce n’est rien en comparaison des sots ; et, par malheur, on dit que Dieu est toujours pour les gros bataillons. Il faut que les honnêtes gens se tiennent serrés et couverts. Il n’y a pas moyen que leur petite troupe attaque le parti des fanatiques en rase campagne.<br />  <br /> <br /> J’ai été très malade, je suis à la mort tous les hivers ; c’est ce qui fait, monsieur, que je vous ai répondu si tard. Je n’en suis pas moins touché de votre souvenir. Continuez-moi votre amitié ; elle me console de mes maux et des sottises du genre humain. »<br />  <br /> <br /> Un petit effort Florence et fait moi trois pages là dessus<br />  <br /> <br /> Petits extraits de Wikipédia ….<br />  <br /> <br /> Sorti de son contexte on peut faire dire tout et n’importe quoi sur tel ou tel sujet .L’essentiel n’est-il pas de converser et d’échanger des mots afin d’adoucir les misères que nous engendrons journellement ou sporadiquement à longueur d’année. Je pense avoir le cœur propre, pas blanc, blanc,,je l’avoue. Si la vie me préserve de poursuivre encore un bout de chemin, sans aucune prétention de ma part, j’aurai semé plus de rires que de larmes et ça me console. La traversée est courte  et pleine d’embûches, évitons de se prendre le choux, soyons tolérant ……nous vivrons alors, dans le meilleur des mondes. Amen !!<br />  <br />